Comme ce sera le cas en 2015, tous les 12 ans, la même problématique revient lors du Nouvel an chinois : faut-il célébrer l'année de la Chèvre ou du Mouton ?
Si les deux sont admis dans la langue française, il est cependant un animal qui semble plus avoir sa place que l'autre. Et si les monnaies royales canadiennes et britanniques ont opté pour la commémoration du Mouton, le choix n'est pas forcément le plus judicieux.
Pour mieux cerner la problématique, il faut se tourner vers la langue chinoise. En effet, en Chine, on célèbre l'année du 羊 (yáng) et si l'on consulte un dictionnaire chinois - français pour ce caractère, le résultat proposé sera au choix "chèvre" et/ou "mouton". Hors si l'on regarde la définition de 羊 dans un dictionnaire chinois - chinois, on se rend compte qu'il s'agit en réalité plus d'une famille d'animaux que d'un animal spécifique.
Le dictionnaire monolingue chinois Xiandai Hanyu Cidian propose par exemple la définition suivante pour le caractère en question : "Mammifère ruminant, généralement avec des cornes sur sa tête. Regroupant un certain nombre de types (d'animaux), y compris : chèvres, moutons, gazelles, etc.".
En se penchant un peu plus dans la définition, on trouvera ainsi :
山羊 (shānyáng) = chèvre (littéralement " 'yáng' de montagne ")
绵羊 (miányáng) = moutons (littéralement "' yáng' de coton ")
羚羊 (língyáng) = gazelle
Et puisqu'en Chine seuls les moutons et les chèvres ont été domestiqués dans la famille des "yáng", on traduira bien le caractère unique 羊 par le nom de l'un des deux ruminants au choix.
Cependant, à travers les âges en Chine, on trouve beaucoup moins de traces de moutons que de chèvres qui ont toujours été très présentes sur le territoire. Et si 羊肉 (yángròu), très apprécié en Chine, est d'ordinaire traduit des étrangers par "viande de mouton", les mammifères en question, élevés dans les prairies et destinés à être consommés, n'ont point de laine -ce qui s'oppose à la traduction de "绵羊" correspondant au mouton- mais ont des cornes et des poils longs et raides tout comme la représentation qu'ont les occidentaux de la chèvre.
En conclusion, il serait certainement plus juste de célébrer l'année de la Chèvre mais ceux qui fêteront l'année du Mouton n'auront pas fondamentalement tort...
(www.chine-informations.com)
Chèvre
Principal atout
C'est une artiste, caractère doux et facile...
Gros défaut
Désinvolture, tendance à être superficielle, hésitante et capricieuse.
Elle aime
La sécurité, le confort, sa maison, les travaux méticuleux, amoureuse inconditionnelle du beau, amie des arts; mais d'abord et avant tout elle adore sa tranquillité.
Elle n'aime pas
Les grosses responsabilités qui l'écrasent et l'ennuient, se brouiller avec ses proches, se retrouver seule.
En amour
Douce, la chèvre a besoin d'un ambiance paisible, confortable et d'une protection discrète.
Son désir
Se sentir protégée, entourée, aimée, cajolée, elle a besoin de confort sentimental, comme de confort matériel.
Côté finances
Notre Chèvre est très dépendante, elle n'hésitera pas en tant qu'artiste à recourir à un mécène, et cela serait préférable, car elle n'est pas maîtresse en l'art de gérer un budget; s'il lui arrive parfois d'être économe, c'est plus pour se rassurer, que par raisonnement.
La chèvre capricieuse
Elégante, artiste et amoureuse de la nature, la chèvre pourrait être le plus charmant des signes si elle n'était aussi hésitante, pessimiste, tracassée et tracassière. La chèvre n'est jamais contente de son sort. Elle exaspère son entourage par ses caprices. Elle est envahissante sans en avoir conscience. Son indiscipline, ses retards systématiques (elle n'a aucun sens de l'heure) la rendent insupportable, et pourtant elle sait plaire quand c'est son intérêt, parvient facilement à profiter des autres et quelquefois à vivre entièrement à leurs dépens.
En contrepartie, elle n'a aucune indépendance et s'adapte facilement à n'importe quel mode de vie, du moment qu'on lui apporte un minimum de sécurité.
Timide, féminine, quelquefois efféminée, elle n'en aime pas moins se plaindre, comme elle aime qu'on parle d'elle, qu'on la guide, qu'on la conseille, sans renoncer pour autant à ses sempiternelles hésitations, à ses tergiversations, à ses lamentations... Elle ne sait jamais quelle direction prendre et s'en remet toujours aux autres. On pourrait dire en parlant d'elle qu'elle est d'un pessimisme béat.
Ses manières sont sages et douces, mais son esprit est capricieux. Elle est souvent religieuse, mais quelle que soit sa religion, elle ne la pratiquera que dans la mesure où sa vie n'en sera ni perturbée ni même changée. Par contre, elle sera attirée par le fantastique, le supranaturel, l'occultisme... et les horoscopes.
La chèvre paraît bonne. On dirait " bien brave " dans le Midi. En fait, elle est capable d'actes charitables et de gentillesse et partage volontiers avec ceux qui sont plus malheureux qu'elle. Malheureusement, ce qu'elle partage ne lui appartient pas toujours.
Il faut dire à sa décharge que la chèvre n'a aucun sens de la propriété.
La chèvre se laisse facilement attacher, mais elle tire sur sa corde. La sagesse populaire dit que la chèvre attachée dans une prairie grasse sera calme et sage, tandis que la chèvre attachée dans une prairie maigre ne cessera de bêler et de se plaindre. Tout se passe comme si sa vie ne dépendait pas d'elle-même, mais des autres, ou, à la rigueur, de sa chance. Quoi qu'il arrive, ce n'est jamais de sa faute. Elle est d'une mauvaise foi déconcertante. Elle n'a en général aucun sens des responsabilités, aucune initiative et aucune volonté. Elle peut faire semblant de commander, mais il est difficile d'être dupe : elle est faite pour obéir et, sous une bonne influence, elle peut réussir et même exceller dans un métier artistique, car elle a du goût et du talent. Elle peut faire un bon artisan et exercer avec succès tous les métiers qui demandent qu'on soit à la fois artiste et technicien, car elle est intelligente mais elle ne jouera jamais le premier rôle et ce sera tant mieux pour elle. Car, associée efficace (si ce n'est de tout repos), elle fait un piètre chef. Son esprit fantaisiste a besoin de s'appuyer sur une volonté solide et réaliste à condition qu'on le flatte, car elle est sensible à la flatterie.
C'est un signe féminin… à moins que notre éducation et nos traditions nous aient habitués à pardonner plus facilement aux femmes leur dépendance. La chèvre veut être en sécurité et elle rêvera d'un riche mariage ou d'une association profitable, ou d'un généreux mécène. Elle peut aussi vivre chez de riches parents. Elle est du bois dont on fait les courtisanes, les maquereaux, les parasites. Elle est aussi du bois dont on fait les grands artistes, les grands écrivains. Tout cela dépendra de sa chance, des influences subies et de la qualité de l'herbe de sa prairie.
Mais qu'elle évite le commerce. C'est un piètre vendeur. Son langage est souvent confus, elle s'exprime d'une façon embarrassée, son débit est trop rapide ou trop lent et elle est sujette aux défauts de langue.
Et qu'elle ne fasse pas la guerre: elle ne sera jamais ni un conquérant, ni un chef, ni même un soldat...
Au pis-aller, une chèvre qui a mal tourné peut finir sous les ponts.
La chèvre n'aura pas, grâce aux autres, de problèmes sérieux en ce qui concerne I-Shoku-Ju (ce qui signifie en japonais : l'habillement, la table, une vie confortable) tant est grande sa faculté de frapper à la bonne porte...
Si vous avez une maison de campagne confortable et fréquentée par des artistes, évitez de laisser une chèvre s'y installer. Vous risqueriez de ne pouvoir l'en déloger. Le confort est indispensable à son équilibre, la fréquentation des artistes à son épanouissement, et la campagne : " elle adore ça "!
Côté coeur
Les problèmes amoureux des chèvres seront fréquents, mais sans importance, et leur vie sentimentale agitée.
Aucun autre signe ne pourra supporter la chèvre trop longtemps.
Et quel que soit le signe du partenaire, la chèvre ne portera jamais la culotte...Les étapes de sa vie.
La deuxième phase de sa vie sera sentimentalement agitée, mais elle aura beaucoup de chance dans les deux autres.
Retenons surtout que, dans une prairie grasse, sans soucis matériels et bien conseillée, la chèvre peut réussir...
Et pour en savoir plus: http://tao-yin.fr/lannee-chinoise-chevre-bois-yi-wei/ (George Charles nous délivre comme à son habitude un article tres interessant)
L'occasion de retrouver la danse du lion:
La danse du lion, la legende ancienne:
On raconte que dans les temps anciens, un lion affamé était descendu des montagnes pour se nourrir. Dans le village, les hommes et les femmes étaient occupés aux champs, laissant les enfants sans défense. Lorsque l’animal arriva au village, tous furent effrayés et se cachèrent. Le lion, après avoir fouillé les maisons, ne trouva que de la salade à manger, et en fit malgré lui son repas.
Les enfants du village savaient que le lion risquait de les trouver et de les dévorer. Ils savaient aussi qu’ils ne pouvaient compter que sur eux-mêmes.
Alors, pour alerter leurs parents, ils firent le maximum de bruit avec tout ce qu’ils pouvaient trouver : des tambours, des cymbales, des pétards,… Ils firent tellement de bruit que le lion pris peur et s’enfuit. Les enfants furent ainsi sauvés.
Depuis, ce rituel est repris à chaque grande occasion comme le Nouvel An Chinois, les grandes inauguration, les mariages, les naissances,… pour faire fuir les mauvais esprits et apporter la chance.
Comme pour le Kung fu, on distingue la danse du lion du nord et la danse du lion du sud:
Le lion du nord
Le lion du nord est couvert d’une épaisse fourrure jaune et ressemble à un chien pékinois. Il est joué par 2 personnes attachées par une épaisse cape formant le dos du lion. Le premier, debout, tiens la tête du lion en papier et le second, debout avec le dos courbé forme le corps du lion. Les figures présentées sont des sauts ou des exercices d’équilibre sur une boule.
Le lion prend les caractéristiques d’un chien, joyeux, joueur et turbulent, courant derrière une balle sur un aire de musique folklorique.
Il est plus généralement pratiqué par les écoles de cirque et nécessite une grande coordination entre les deux joueurs, ceux-ci étant attachés l’un à l’autre.
C’est une discipline répandue par les médias au travers des représentations du cirque de pékin.
Le lion du Sud
Le lion du sud, quant à lui, est plus proche des arts-martiaux. Il s’apparente plus à un fauve avec deux énormes yeux et une bouche barbue. Il se caractérise également par une corne, symbole de puissance, ce qui lui vaut parfois d’être appelé injustement licorne. Joué par deux personnes, l’une manipulant la tête en papier et bambou, l’autre le corps en tissu. Le lion du sud traditionnel se différencie par son poids qui nécessite force et vigueur à sa manipulation. Il prend plutôt les caractères d’un chat, vif, précis et méfiant. La musique l’accompagnant est quant à elle, plus proche des tambours de guerre.
A l’origine, les formes et les couleurs des lions étaient codifiées. Les lions du sud étaient difficiles à manipuler et nécessitaient une bonne pratique des arts martiaux. Les têtes étaient lourdes et la queue des lion épaisses et longues, ce qui impliquant une bonne condition physique.
Depuis, les lions rivalisent par leurs couleurs et leur forme, tout en conservant leurs traits traditionnels. Les nouveaux matériaux ont également permis d’alléger le lion, permettant ainsi la réalisation de figures acrobatiques des plus extraordinaires.
La danse du lion reproduit la légende du lion à la recherche de nourriture. Il s’incline devant les divinités et se nourrit des offrandes qui leurs sont faites et de salade qu’il trouve sur son chemin. Une fois rassasié, il est surpris par les pétards et s’en retourne après avoir apporté chance et prospérité.
Avant d’arriver jusqu’à la salade, il peut trouver des obstacles sur son chemin. Traditionnellement, ce sont des obstacles naturels comme des montagnes, des rivières, que l’on représente avec des objets de la vie de tous les jours (bancs, tables, jarres, chaises,…). Il peut aussi s’agir d’animaux auxquels il doit voler la salade comme des serpents, des crabes, des scorpions,… on utilise alors des objets plus petits comme des bols, des assiettes, des baguettes, des fruits,…
La forme la plus spectaculaire de la danse du lion est le parcours d’obstacles hauts de deux mètres. Traditionnellement, les duels d’arts martiaux se déroulaient sur des structures composées de poteaux plantés verticalement sur le sol. Toute chute lors du combat était mortelle, le sol étant couvert de pics et de lames aiguisées. C’est cette structure que l’on reproduit dans les parcours d’obstacles sont en mémoire aux combattants.
(www.dansdelion.fr)
Danse du lion et chine nouvelle:
L'animal est figuré en général par deux personnes drapées d'une fausse peau de lion. La première tient la tête du fauve et l'autre, par derrière, se penche en avant et tient son compagnon par la ceinture. Quand le lion entre en scène, un ou deux jeunes garçons ou filles tentent de séduire l'animal avec une balle brodée comme appât. Excité par cette offre, le lion saute et bondit, essai de saisir la balle dans ses énormes mâchoires et imite divers autres mouvements comme un vrai lion. Dans certains cas, un lionceau l'accompagne, représenté par un seul homme qui utilise ses bras comme pattes de devant, ses jambes comme pattes de derrière.
La danse du lion allie deux styles différents : l'élégance et la vigueur. Le premier exprime l'humour, l'esprit et la gaîté du fauve par des finesses dans la façon d'écouter, de souffler, de clignoter des yeux et de se gratter. Le second traduit la force et la combativité du roi des animaux.
Un autre type de la danse est celui du « lion actionné à la main. » Le corps de la bête se forme avec des cercles de bambou, et un ou deux danseurs l'animent au moyen d'un bâton soutenant la tête et un autre l'arrière-train. Le lion effectue des mouvements très vifs. Le troisième type, appelé « lion du banc », demande deux exécutants. Le corps du lion est constitué par un banc, doté de la tête sur l'un de ses bouts. Les deux joueurs tiennent chacun deux jambes du banc. Le fauve exécute des mouvements de bas en haut ou de haut en bas, des plus étonnants.
En Chine, la danse du lion varie selon la région. Par exemple, à Beijing (Pékin), on met l'accent sur les mouvements de la tête. Celle-ci pèse de 30 à 45 kilos et elle est tenue haut par le danseur qui fait des escalades ou joue dans une eau imaginaire. Ce type de danse était souvent représenté par des maçons avant la Libération en 1949.
Des dockers de la province du Hubei, sur le cours moyen du Yangtsé, exécutent un autre type de danse du lion, très magnifique, qui consiste à « passer sous des tables superposées. » Cinq tables sont placées l'une sur l'autre, et le lion passe sous elles une à une, de bas en haut. Au sommet, à plus de trois mètres du sol, il saute brusquement en bas, à la grande peur des spectateurs. Après un roulé-boulé sur la planche, il se relève et continue de danser.
Il existe encore un type de danse fort amusant, en Chine méridionale. Avant le commencement de la représentation, un des spectateurs accroche, en guise d'appât, un cadeau enveloppé dans un paquet rouge avec un bouquet de légumes au bout d'une perche de huit mètres. Dans des roulements de tambours et des battements de gong, la bête commence à grimper une échelle humaine jusqu'à la hauteur de l'appât, ouvre ses grandes mâchoires et l'avale au milieu des acclamations des spectateurs et dans un crépitement de pétards.
La danse du lion, symbole du bonheur et de l'audace en Chine, a une longue existence. Selon les archives, elle devint une représentation artistique dès les dynasties du Sud et du Nord ( 420 -589 ). Sous les Tang ( 618 - 907 ), elle fut très populaire, sa technique atteignant alors un niveau très élevé.
Après la naissance de la Chine nouvelle, du spectacle de rue, exécuté par des amateurs, la danse du lion est devenue une représentation de scène donnée par des professionnels. Des chorégraphes chevronnés l'ont améliorée et développée, en composant de beaux numéros. Ceux-ci atteignent une haute perfection technique tant dans la présentation et l'accompagnement musical que dans la mise en scène.
Un d'entre eux, « le passage d'un pont sur des boules », est inscrit au répertoire de la Troupe acrobatique de Beijing. Deux lions se tiennent debout chacun sur une sphère de bois et font rouler doucement leurs boules, d'un bout à l'autre, sur une planche basculante d'un tiers de mètre de large. Une jeune fille, debout sur le dos de la première bête, laisse pendre comme appât une balle colorée pour séduire la seconde qui se dresse sur les pattes de derrière.
La « Danse sur un câble » est un numéro mis au point par la Troupe acrobatique du Hunan (Chine centrale). Il comporte deux lions, un grand figuré par deux danseurs et un petit par un seul. Chaque fauve marche sur une corde liée à un bout à une chaise à sept mètres du sol. Montant sur la chaise, les animaux y tournent en rond avec une grâce comique.
Des virtuoses savent maîtriser des mouvements difficiles comme sauts périlleux et exercices sur une structure à multiples poteaux de bois. Jouant sur cette charpente, le lion se livre à des mimiques expressives qui traduisent sa joie, sa colère, sa méditation etc.
(Luo Qifan http://french.peopledaily.com.cn/luo/lion.htm)
L'occasion aussi de retrouver la danse du dragon:
La danse du dragon est souvent présenté par des pratiquants d'arts martiaux car elle demande de l'endurance et de la force. Habituellement, une personne exécutant des mouvements d'arts martiaux guide le dragon avec une balle qu'il tient au bout d'un manche et qu'il présente devant la tête du dragon.
Le dragon est contrôlé par une équipe d'une dizaine de personne selon la longueur du dragon. Chaque personne tient un manche au bout duquel se trouve une section du dragon. La tête du dragon qui pèse entre 10 et 15 kilo est la partie du dragon la plus difficile à manier.
Comme pour la danse du lion, le dragon est accompagné des musiciens traditionnels qui jouent du tambour des cymbales et du gong.
Dans la culture chinoise le dragon est un animal mythique capable de nager, marcher et voler. Il serait originaire des eaux ce qui explique pourquoi sa peau est faite d'écailles. D'ailleurs, une légende raconte que si une carpe arrive à remonter la chute d'eau appelée "porte du dragon" celle-ci se transformerai en dragon.
Dans la mythologie chinoise, il existe 9 dragons : Tianlong le dragon céleste, Shenlong le dragon spirituel, Fucanglong gardien des trésors cachés, Dilong le dragon souterrain, Yinglong le dragon ailé, Jiaolong le dragon des chutes d'eaux, Panlong le dragon des lacs, Huanglong le dragon jaune qui est sorti du fleuve Luo pour apporter l'écriture, et Le Roi dragon.
(www.dansdelion.fr)
La Danse du Dragon également appelée " Courir avec la Lanterne-Dragon en mains " ou " Danse avec la Lanterne-Dragon en mains " est l'une des activités folkloriques spécifiques de Chine.
La lanterne-dragon est traditionnellement fabriquée avec de fines lamelles de bambou, de la soie et des lampions. La tête, le corps et la queue du dragon sont réalisés avec les lamelles de bambou, puis la soie fine et transparente est collée aux lamelles, et enfin les palpes, les écailles et les pattes sont peintes sur la soie.
Les lanternes-dragons ont différentes longueurs. Normalement, les plus courtes sont en trois parties et les plus longues en ont plus de dix, mais essentiellement des nombres impairs. Une poignée est installée sous chaque partie de la lanterne-dragon, pour que les danseurs puissent la tenir. A la fin, on allume des lampes dans chaque partie et la lanterne-dragon est terminée.
Quand on danse avec la lanterne dragon en mains, une personne tient un objet ressemblant à une perle en courant face au dragon, et le dragon entier doit la suivre ; Cela demande force, habileté et endurance, c'est pour cela qu'elle est souvent présenté par des pratiquants d'arts martiaux. Parmi tous les exécutants, le porteur de la balle, celui de la tête et le porteur de la queue sont les plus importants. Le porteur de la balle équivaut à un commandant et doit s'occuper des mouvements de toute la lanterne-dragon. Le porteur de la tête est l'âme du lampion, et ses mouvements vont influencer la coordination de tout le dragon. Le porteur de la queue doit souvent exécuter des mouvements comme des roulades, des sautillements etc., mais ne peut pas voir les mouvements des autres aussi doit-il se reposer sur un entraînement régulier et agir selon certains modèles.
Lors de la danse, le dragon est accompagné de musiques traditionnelles jouées avec tambours, cymbales et un gong.
La danse du dragon existait durant la période des dynasties Ming et Qing. Elle est habituellement exécutée certains jours traditionnels comme la Fête du Printemps (Nouvel An Chinois) et celle de la Mi-Automne accompagnée d'autres activités comme les pétards, les danses dont celle du lion, les mimes et autres jeux d'équilibre.
A ce jour, la danse du dragon est encore une activité très pratiquée et les lanternes dragons sont sorties du pays pour danser dans le monde entier.
(www.chine-informations.com)
Tres bonne année chinoise 2015 à tous !